Maj du 02/01/2024 concernant un peu de syntaxe, d’organisation des paragraphes, d’explications et détails supplémentaires
EN 2017, j’écrivais cela :
Lorsque mon IMAC va rendre l’âme ( dans quelques années car cela reste du MAC d’avant 2010 et donc c’est extrêmement durable ) la question se posera à nouveau. Nous verrons alors l’état des prix annoncés par APPLE. Mais je crains que la tendance demeure haussière uniquement pour satisfaire les actionnaires. A l’époque de Jobs je payais de l’innovation forte laissant les concurrents loin derrière. De nos jours, on paie la marque avec la nostalgie de l’innovation …
Mac, prix et écosystème.
EN 2023, rien n’a changé ! Mac reste Mac, sauf qu’il est devenu « fondeur » avec sa puce Mx, totalement adaptée aux PC MAC, renforçant encore le blockhaus de son écosystème. Et l’enfermement j’aime pas.
Mais pour moi le principal repoussoir concerne les prix. Mac est encore trop cher pour la prestation et le matériel proposé, des innovations à très petit pas, hormis la PUCE M, et un côté élitiste toujours trop présent. Bref, un « position à haut rendement » qui ne me sied pas du tout. Néanmoins, le panel de logiciels est parmi les meilleurs du moment. Possible que je rebascule dans quelques années avec une puce M2 ou M3 démocratisée et un LOTO gagnant.
Cela posé, l’IMAC a rendu l’âme définitivement en perdant sa carte graphique. Il n’avait eu qu’une seule panne en 13 ans, lorsque son DD avait rendu l’âme au profit d’un nouvel SSD plus véloce. Cet IMAC a terminé ces deux dernières années sous LINUX avec une des rares distributions qui a su s’installer du premier coup sans bug graphique induit par un driver RADEON très peu intégré dans les distributions populaires du moment. Seul DEEPIN s’est installée graphiquement sans souci. La Fedora a failli passer, mais erreur lors de l’installation finale. C’est donc Deepin qui a gagné avec une agréable ergonomie rappelant celle du MAC OS. L’IMAC de 8GB de RAM était même plus rapide que sous EL CAPITAN ; en revanche, il chauffait un tout petit peu plus. Cet IMAC aura vécu 13 ans le bougre, allumé quasi au quotidien. Une belle performance d’un autre temps pour du MAC, qui de nos jours semble plus vite obsolescent.
Quant au mac Book Pro de 2009 avec El capitan, il reste une possible roue de secours, tout en étant relégué au garage depuis presque quatre ans maintenant. Je crois qu’il va être temps de s’en séparer définitivement.
La famille s’agrandit.
Dans un précédent billet, je décrivais le portable PC GAMER sous Windows qui avait intégré la famille. Il tourne toujours et après être passé entre les mains de ma compagne qui avait besoin, pour ses compositions musicales, d’un ordi avec une bonne capacité de traitement. Depuis, je l’ai récupéré, car elle a eu un nouveau PC portable pro/perso chez HP.
En parallèle, j’ai mis la main sur son viel ASUS I7-64bit / 8Gg de Ram / carte vidéo NVidia qui ne cessait de souffler sous windows 7 puis 10 (allez savoir).
Dans la foulée de ces trois dernières années, j’ai offert à ma mère un nouveau PC tout-en-un et récupéré son samsung i5-32bit / 4Gg de Ram / carte vidéo.
Et voilà deux trois ans maintenant, j’ai récupéré le premier PC portable du fiston : un ASUS i5-64bit / 6Gg de Ram / carte vidéo Nvidia.
Au total, quatre PC portables immédiatement passés sous LINUX. Trois intégralement, tandis que le PC gamer a bénéficié d’un nouvel SSD d’1T pour accueillir un windows 10 en dualboot avec un linux.
Et donc la grande question existentielle s’est posée, quelle distribution et quel bureau pour linux ? C’est au final de multiples expérimentations sur quatre ans que je m’en vais vous résumer.
C’est dans un premier temps Manjaro qui a remporté la mise après un passage d’une petite année sous Linux Mint XFCE, et quelques allez-retours avec une Ubuntu qui a failli remporter le match.
Mais, au final, la Manjaro s’est vue détrônée…
Le POINT LINUX :
Le ASUS I7-2670QM 2.20GHz en 64 bit / RAM 8Go / Gforce GT 630M-2Gb
Un Mint XFCE irréprochable
D’abord deux premières années avec la linux Mint XFCE. Vraiment rien à dire : stable, mises à jour assez fréquentes et passage de la 19.3 à la 20.x et à la 21 en incluant les versions intermédiaires sans difficulté.
Le passage de 19.3 à la 20.x et 21 s’est fait à ligne de commande, mais vraiment sans douleur, de manière très didactique (copier-coller les commandes et on en parle plus).
Le « gros plus » de cette Mint Xfce : rapidité et consommation RAM – CPU très frugal en comparaison d’autres distributions – rien de nouveau, me direz-vous. XCFE reste sobre, simple, fortement modifiable, rapide et le passage de version s’est grandement amélioré.
J’étais très content. L’ASUS ne soufflait plus comme une chaudière sous windows 7 et 10. Bien au contraire, il respirait avec sa linux.
Puis, juste histoire de voir du pays, car tout allait parfaitement sous Mint XCFE, je suis passé sur une de mes distributions de cœur à l’époque : la Manjaro en rolling release. Surtout pour l’idée d’une rolling release et parce que je ne voulais pas me frotter à Arch, synonyme de prendre du temps pour apprendre Arch.
Une Manjaro presque irréprochable, mais…
Avec Manjaro, c’est une installation ultra-guidée et une mise en jour permanente, bien entendu. La Manjaro propose un très bon gestionnaire de logiciels (peut être le meilleur, tandis que celui de MATE y ressemble beaucoup), avec un choix immense, un démarrage rapide et une très bonne intégration des bureaux classiques. A ce titre, Le Gnome de Manjaro est excellent, nettement supérieur en paramétrage qu’Ubuntu où il faut appeler des compléments.
Les mises à jour sont quasi permanentes et cela peut rebuter les utilisateurs de toujours avoir l’œil sur la mise à jour du moment.
Question stabilité – en fait la vraie question sur une rolling release – je n’ai eu quasi rien à redire pendant la première année d’utilisation.
Mais, il faut bien l’avouer, il y a quelques petits couacs : assez facilement réparables en ligne de code ou par une mise à jour. Le dernier en date, c’était Steam qui après une mise à jour conséquente ne fonctionnait plus, et il a fallu réinstaller.
À noter également, certains programmes qui ne sont disponibles qu’en dépôt AURA, avec dans ce cas, un petit risque de ne pas s’installer ou de fonctionner correctement.
Au terme de deux ans d’utilisation continue et intensive, j’ai clairement perçu une petite dégradation de sa stabilité. Encore une fois, je le répète, rien de gênant, voire de régulier. Manjaro reste une bonne distribution en rolling release. Mais, selon mon expérience toute personnelle, pas la meilleure du marché.Elle a un concurrent sérieux avec le caméléon.
Cependant, j’ai commencé à me poser la question de l’intérêt d’une Rolling Release, face à l’avènement de Flatpack ou dans une moindre mesure Snapshot (encore en devenir). Une rolling release n’est peut-être plus si intéressante pour ceux qui souhaitent avoir des applications avec la dernière mise à jour ou version.
Pour le bureau, en parallèle d’un XFCE chez Mint, c’est KDE que j’ai choisi avec la Manjaro. Sa consommation de RAM s’avère très correcte pour la qualité du service rendu. En tous les cas, une consommation encore inférieure à GNOME. Pas un Bug avec KDE, des bonnes applications et une grande puissance de personnalisation.
Sinon, autant vous dire que j’ai testé en live USB tous les bureaux et les distributions sur cet ASUS I7. Les distributions qui ont parlé à mon petit cœur furent en plus de Mint/Ubuntu et Manjaro :
- la trumbleweed d’OpenSuse en rolling release : stable, facile à prendre en main, polyvalente, multibureau, Zypper efficace avec une base rpm. Énormément de mises à jour régulières (je l’ai testé en installation complète sur le Samsung pendant un an). Franchement un outsider de poids qui est devenu un leader incontestable par la suite, sauf que la maison mère va possiblement abandonner Leap (la version LTS) pour une toute nouvelle distribution et de fait, durant un temps, l’avenir de la trumbleweed posait question. Au moment d’écrire ses lignes, on parle d’une slow rolling release avec des mises à jour tous les un ou deux mois. Pas idiot…
- la MX Linux qui est un couteau suisse bien organisé à l’image de l’OpenSuse. Une distribution basée sur Debian qui a eu la riche idée d’intégrer KDE. Sa force est de proposer un ensemble d’outils bien pratiques avec, en porte-étendard, des outils pour maintenir le système.
- Un petit mot sur la Fedora : j’ai bien essayé de l’aimer, mais son installeur ne me parle pas, et de plus elle a rencontré quelques petits bugs sur plusieurs installations. Donc je passe, car statistiquement trop de petits problèmes. Et oui, je sais, j’ai dû louper un truc. Mais je n’accroche pas du tout.
- Ubuntu : quoiqu’on en dise, cette distribution est LE BON ÉLÈVE de la classe. Robuste, simple d’installation et avec des bureaux bien intégrés. Même Gnome dans la version originelle m’a paru satisfaisant.
- Deepin : son point fort reste qu’elle est la seule à avoir su mater, du premier coup, l’Imac de 2009 et son vieux driver. Ajoutons à cela que son bureau est très élégant et ergonomique.
Son point faible : un peu chinoise, et donc on ne sait pas trop ce qui se passe dans son moteur… En tous les cas, elle a gagné le coeur d’une Senior qui l’a trouvée beaucoup plus simple que Windows 10.
Cela dit après le décès de l’IMAC, la Senior est repassée sur Windows 11 avec facilité… parce que Windows 11 ressemble un peu à Deepin ou plus généralement au MAC/LINUX.
Le Samsung I5 en 32 bit Ram 4Gb
Ayant besoin momentanément d’un Windows, j’ai réinstallé Windows 10 sur ce portable pour du « basique bureautique ». Une fois le besoin passé, il repassera certainement sous MX XFCE 32bit une des rares distribution à encore proposer du 32 bit (pour combien de temps) ?
Le ASUS I5 en 64 bit Ram 6Gb
Cet ASUS me servait au début à tester des distributions Linux baroques ou les évolutions des bureaux. Maintenant, c’est le portable « horizontal », entendez « du lit » officiant, en priorité, à jeter un œil à internet et regarder des vidéos ou du stream.
Je l’ai tout d’abord stabilisé sous Manjaro KDE pendant deux ans.
Une Manjaro qui a, sur la durée, un tout petit peu vrillée, comme pour l’Asus I7, et plus généralement comme souvent avec Manjaro.
J’ai donc, fin 2022, fait un petit tour sous OPENSUSE-TUMBLEWEED qui avait fait ses preuves sur le Samsung, il y a de cela deux ans.
Face à cette OpenSuse, j’ai à nouveau été impressionné par sa robustesse, sa très bonne détection du matériel, mais aussi par son YAST très complet, incluant un gestionnaire de logiciel hyper efficace, son système de rollback extrêmement sécurisant, et sa bonne détection des drivers Nvidia. Bref cette distribution OpenSuse Tumbleweed est remarquable et je me suis quasi régalée avec. Il y a longtemps de cela, j’étais resté presque 4 ans sur une Leap avec grande satisfaction : comme quoi Suse sait ce qu’il fait.
Deux bémols cependant, une réactivité à corriger des bugs parfois un peu plus longue que chez d’autres. C’est peut-être pour cela que l’idée de la slow rolling release germe en ce moment. Second bémol, la fréquence des mises à jour. Bon c’est une Rolling Release, donc on sait à quoi s’attendre. Mais finalement, pour ma part, la régularité journalière devient parfois oppressante. Il est possible de caler les mises à jour à la semaine ou au mois, mais du coup le volume de mises à jour est très important. De plus, il y a la double mise à jour avec Discover qu’il est nécessaire, parfois, de pratiquer.
Cela dit, c’est un peu le même ressenti avec une Linux Mint qui presque tous les jours propose des mises à jour flatpack. J’ai l’impression d’avoir une rolling release dans la pratique.
Et puis il faut bien le dire, d’après mon expérience, toutes les mises à jour majeure des Opensuse, se sont parfaitement exécutées. La toute dernière en février 2024 sur la Tumbleweed avec plus de 2200 paquets permettant de passer en noyau 6.7, s’est exécuté comme une lettre la poste avec tout de même une très grosse demi-heure de maj (mais toujours pas de Wayland natif…).
Ayant largement validé l’OpenSuse, j’ai fait un court essai de la KDE Néon qui m’a paru stable et rapide comme souvent pour une Ubuntu LTS, mais avec un KDE trop dépouillé.
Du coup, j’ai installé la Kubuntu 23.10 qui venait juste de sortir. C’est propre, mais j’ai rencontré des détails qui m’agacent dans ce type de distribution star : Libreoffice en anglais et Discover qui ne propose pas le paquet de trad français, tandis que les Deb FR téléchargées sur le site de Libreoffice refusent de s’installer suite à un conflit.
Bref, pas trop admissible pour une distribution grand public, sauf à passer par la ligne de code pour résoudre le problème. Or pour une Ubuntu, ce n’est pas, de mon point de vue acceptable.
Un bémol à mon ire cependant : l’iso était peut-être un peu trop fraîche pour cette Kubuntu téléchargée le jour même de sa sortie, car j’ai eu l’ancien installeur et non la version écrite en Flutter comme pour la version Ubuntu Gnome 23.10, parfaitement francisée elle. Bah, une petite sortie de route au lancement. Je referais peut-être un essai d’ici à quelques semaines pour cette Kubuntu 23.10, bien que ce ne soit pas la priorité.
De dépit, et pour l’expérience, j’ai fini par réinstaller une Manjaro mais avec Gnome 45. Je suis finalement revenu à la Manjaro KDE bien que la Gnome de Manjaro soit livrée avec tous les paramétrages qui vont bien (contrairement à la version Ubuntu 23.10 par exemple).
Je n’ai pas enclenché les dépôts AUR, et j’ai limité l’usage des Flatpacks afin de conserver la stabilité.
MAIS, j’ai eu des misères suite à un changement de drivers vidéo. Je réinstalle donc l’iso, la plus récente de la Manjaro, et j’ai « vanilla » encore des problèmes sur les mises à jour de deux paquets qui, en cascade, bloquaient d’autres installations – INCONCEVABLE!
Forte déception pour cette Manjaro 2023, et malheureusement renforcement des mauvais côtés d’une Manjaro pas si stable finalement ! Sans parler d’une moindre facilité pour jouer aux jeux vidéo triple A.
La console portable de VALVE tourne sous du Arch KDE, donc Manjaro devrait s’améliorer de ce côté-là. Sans compter que la console Orange PI annonce avoir choisie Manjaro comme OS.
Du coup, j’ai fait un rapide petit tour sur la Endeavors. Pas convaincu, mais pas mal, à suivre…
MX Linux bien
Toujous dans ma phase de test, j’ai eu envie de stabilité et d’efficacité. J’ai donc installé sur cet ASUS I5 une MX linux KDE.
Libreoffice nativement en anglais au déballage, mais en moins d’une minute via l’installeur de MX, j’ai installé le pack français. Installation aussi rapide pour Vivaldi, Opera, Clementine.
Autant de programme, soit dit en passant, que la Kubuntu m’avait snobé de sa toute grandeur « canonicalienne ». Et pas de problème de driver ! Nikel donc.
Ce n’est pas pour rien, je pense, que cette MX est en tête du classement Distrowatch. Je n’ai que des louanges à son sujet : base Debian, logithèque conséquente, une stabilité qui m’a parue très bonne, l’implantation KDE est bien exécutée, mais surtout elle est rapide et agrémentée de nombreuses petites fonctions de réglage et de contrôle. La combinaison Antix plus Mépis est redoutable.
Mais pour autant, elle n’a pas totalement ravi mon cœur. De peu, juste une embrouille avec l’installation du langage de programmation Elixir-Phoenix qui plante sur une compilation lors de la connexion à Postgresql. Apparemment, c’est un problème en cours sur Debian/Ubuntu fin 2023.
Le PC gamer
Le Acer Predator / I76500 / GTX 980M / 16 Gb Ram / un SSD d’1T et un Disque mécanique 7200t en sata.
L’ayant récupéré récemment, j’ai changé son SSD de 256 Gb pour un SSD Samsung de 1T, dans le but d’installer un double boot Windows 10 / Linux.
Et là, cela a été la galère, car je voulais absolument une MX Linux 21.3 KDE.
L’installation de la MX s’est réalisée avec quelques difficultés, car il a fallu que je cherche l’option de sécurité adaptée pour avoir une image à l’écran. Puis, une fois installée, la MX a rencontré un problème concernant la détection de mon écran externe (écran courbe de 27 pouces ASUS Gamer), que cela soit en HDMI ou en Displayport.
Rien, nada, écran noir, avec des câbles parfaitement fonctionnels avec d’autres PC. J’ai alors actualisé les drivers NVIDIA : toujours rien !
Je suis allé sur le Forum de MX Linux où des spécialistes m’ont diligemment proposé des solutions. Mais aucune n’est parvenue à résoudre le problème. Entre-temps, j’ai testé d’autres distributions pour voir leur comportement avec l’écran externe.
- Fedora : détecte l’écran externe, mais surchauffe le Predator qui souffle comme une tempête ! Donc out !
- Manjaro : détection de l’écran externe, mais très grande lenteur d’affichage malgré les mises à jour des drivers ! Donc out !
– Linux Mint : parfait !!! Détection immédiate de l’écran. Le PC ne souffle pas. J’ai donc conservé cette excellente distribution avec Cinnamon. Une première pour moi avec ce bureau, et au final je n’ai rien à reprocher au bureau Cinnamon. Très agréable à utiliser. Pour autant, ce n’est pas mon préféré, et je me demande encore pour quelles raisons Mint le développe, sachant que leur implémentation de XFCE et Mate sont très bonnes – surtout XFCE.
Et que KDE leur tend les bras. Reste que Cinnamon est un bon bureau, efficace et plaisant à utiliser.
Dans le passé, j’ai utilisé quotidiennement Mint pendant au moins deux bonnes années, et je retrouve donc cette distribution avec grand plaisir.
Je regrette l’outil de réglage du GRUB de MX linux mais finalement en ligne de code le efibootmgr s’est avéré très efficace. J’ai également installé le Grub-customizer qui fait également l’affaire.
Bref, cette Mint est une horloge Suisse sur ce ACER Predator. Je ne vous parle pas de windows 10 en double boot. C’est du classique et ça tourne bien. Cette OS Windows m’ennuie au possible, mais demeure incontournable notamment pour faire tourner un Excel et du codage VBA ou la suite Affinity ou encore Movavi.
Question Jeux Vidéo, je vous renvoie à l’exellente chaîne de Vinceff. La Mint s’en sort bien chez lui, même constat chez moi, bien que je joue à des jeux assez peu gourmands (rogue like par exemple).
Les Bureaux
Question bureau/DE, on parle beaucoup de Gnome en comparaison de KDE.
Gnome reste un bureau que j’apprécie peu en raison notamment, de mon point de vue, de sa fausse logique de pseudo ergonomie qui doit libérer l’écran et l’esprit de l’utilisateur.
KDE fait la même chose, voire en un peu mieux par rapport à ma sensibilité de contrôle. Je pourrais aussi discuter de la réactivité parfois discutable de Gnome sous la souris et d’une consommation mémoire un peu plus forte que ses concurrents. Néanmoins, il est possible de réduire Gnome à quelques 500Gg d’usage à l’ouverture en retirant deux ou trois fonctionnalités (voir l’excellente chaîne d’Adrien Linuxtrick).
Cela dit, avec 8Gg ou plus de RAM (ce qui devient un peu la norme), il est évident que Gnome passe assez inaperçu. Mais j’avoue ne pas être totalement à l’aise par rapport à son côté « jouet » avec ses grosses icônes « surgissantes », sa gestion des bureaux virtuels, sa gestion hors extension des fenêtres. Du « pseudo mac » qui ne parvient toujours pas à me convaincre, même si je reconnais la solidité du bureau, l’intérêt de ses applications et ses options permettant de modifier son apparence assez finement. Bien calibrer, j’ai fini par arriver à un environnement qui me convenait pas trop mal. Mais pas totalement.
La donne peut changer, mais la bataille est rude, et KDE ne se laisse pas faire en proposant toujours plus d’améliorations.
Derrière, ou à côté des deux ténors, se trouve un autre ancêtre : XFCE. J’aime autant ce bureau que KDE. Mis à part le tiling, plus puissant avec KDE depuis la 5.27, la petite souris assure sur bien des points. J’aime ses larges possibilités de paramétrage, sa rapidité, son gestionnaire de fichiers qui s’en sort très bien.
Mais, XFCE réussira-t-elle à rester une petite souris. J’ai bien peur que ce DE n’enfle lentement s’il veut faire jeu égal avec les autres.
Cinnamon m’a également plu. On voit, depuis deux ans, apparaître cette saveur dans de nombreuses distributions. Gage de sa qualité. A suivre de près.
Quant à Mate que j’ai bien aimé dans sa version Ubuntu, je le vois stagner et perdre du terrain. J’espère me tromper.
Tout récemment, un nouveau-né vient de rejoindre mon parc informatique. Un barebone de chez Minisforum :
le Neptune HX90G.
Il est équipé de 64 Giga de RAM, de deux SSD de 512 Gb, un CPU Ryzen 9 5900HX cadencé à 3,3 Ghz et un CPU graphique AMD RX 6600M (GDDR6 8GB) pour un prix relativement agressif d’environs 1000 euros et des poussières.
Cet achat fut motivé par des besoins en 3D, du montage Vidéo, de l’infographie, un peu de jeu (pixel game) et un gain de place nécessaire sur le bureau.
Pour l’instant un seul OS : Windows 11.
Qu’en dire ? Disons que Windows copie lentement mais sûrement MAC et LINUX. Qu’enfin l’explorateur Windows commence à être ergonomique ! Le Menu ressemble de plus en plus à du Mac ou du Gnome. Mais bien entendu, Windows va s’en défendre.
La version 11 est assez stable entre deux mises à jour. Il y a pas mal de nouveautés sympas. C’est pour moi une réelle avancée vers une qualité que propose les concurrents depuis déjà trèèèèèèèèès longtemps.
Mais, attention, je tremble encore entre deux mises à jour majeures de l’OS. J’ai systématiquement des problèmes de drivers AMD après certaines mises à jour. Windows quoi…
Windows, c’est tout de même le plus beau casse informatique et commercial du XXe siècle. Mais bon, c’est une autre histoire…
Le Point fin 2023, début 2024
Donc au final, le point remarquable c’est que je suis tout de même revenu à l’OPENSUSE TUMBLEWEED, notamment pour YAST, les rollback, sa solidité native, un zypper que j’aime bien. On sous-estime bien trop cette distribution !
Et pas d’embrouille de compil sur Elixir-Phoenix (réglée sous Mint en n’utilisant pas la logithèque mais des installations séparées).
En résumé, après plusieurs années de tests plus ou moins longs, les grandes gagnantes des distros qui me vont droit au cœur en ce début 2024 sont :
– La super abordable Linux Mint soit en XFCE, soit avec son bureau Cinammon finalement très sympa et qui, si elle n’est pas une rolling, propose tout de même régulièrement des mises à jour de nombreux paquets (flatpak).
– La fusée OpenSuse tumbleweed, rolling release qui jusqu’à présent envoi des gigas de mises à jour sans trembler, ne générant que très très rarement des dysfonctionnements mineurs et momentanés. Le seul bémol compte tenu de sa petite équipe, provient du temps de corrections des bugs qui peut prendre de quelques jours à quelques semaines. Apparemment, la « slowroll » arrive pour essayer de proposer un équilibre entre stabilité et fraîcheur. La remplaçante de la Leap (ou non) est aussi dans les tuyaux. Bref, ça bouge fort chez le CAMELEON qui fait encore des miracles avec sa petite équipe.
– La royale kubuntu est troisième, mais à manquer de détrôner Mint. Seule la technologie encore perfectible de ses snapshots reste un petit bémol qui la fragilise. Lorsque les « snaps » seront aussi stables que les flatpaks, elle sera redoutable.
Ces trois là, sont pour l’instant, d’un point de vue totalement personnel, les meilleures pour moi !
En Outsider, la MX linux en devenir. Malgré mes échecs rencontrés avec la MX, je crois, qu’avec une base Debian dont la fiabilité n’est plus à démontrer et ses partis-pris, elle va s’améliorer. Elle fait des efforts en ajoutant Liquorix 6.7 dans sa version AHS XFCE. C’est engageant, donc à suivre…
Et Fedora ? Je vous l’ai écrit : j’avoue peu d’affinité pour la Fedora qui ne m’apporte pas grand-chose de plus que les autres et dont je n’aime pas du tout l’installeur. Mais force est de reconnaître qu’elle semble toujours à la pointe.
Quant à la Manjaro, je pense être vacciné pour un ou deux ans. Bien entendu, je referai un essai, car il n’y a pas de raison que la Manjaro ne corrige pas ses dysfonctionnements. Mais comparé à la Tumbleweed, elle a clairement perdue en termes de stabilité.